La retraite rêvée de Mario Jean
Le Journal de Montréal
Après avoir vécu pleinement sa vie, le comédien Mario Jean commence à réfléchir à la retraite.
«Je veux ralentir, mais pas arrêter, confie l’homme de 57 ans. J’ai un beau métier qui me permet de continuer longtemps. Mais avec la pandémie, je me suis rendu compte qu’on peut prendre plus de temps pour soi.»
Ces réflexions l’ont donc amené à pondre la comédie théâtrale Le grand virage qui sera présentée cet été à L’Assomption dans Lanaudière ainsi qu’à Saguenay, avant de continuer en tournée un peu partout au Québec. Cette création reportée en raison de la pandémie parle justement d’un couple qui entame sa retraite. «Le fait d’y penser, d’écrire là-dessus, cela rassure, cela m’a fait du bien», raconte le comédien.
Celui qui est sorti de l’École nationale de l’humour en 1991 constate qu’«avec le temps qui passe, il y a une urgence de vivre qui embarque en plus».
Son plus jeune fils, David, vient de quitter le nid familial.
«C’est un vide immense de voir mes deux fils partis, avoue-t-il. Cela nous étourdit. Toutefois, on retrouve une liberté qui est le fun pour le couple.»
«Dans mon réseau d’amis, on est tous à l’âge où nos parents décèdent, ajoute-t-il. On va à des funérailles. On n’a jamais autant parlé du moment présent.»
Tous ces événements le mènent à se questionner. «Je me demande si j’ai réalisé mes rêves, si je suis heureux ou à la bonne place. Et la réponse est oui», mentionne-t-il.
Avec Diane Lavallée
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.