La République tchèque en deuil au lendemain de la fusillade qui a fait 14 morts
Le Journal de Montréal
La République tchèque était en deuil vendredi au lendemain de la pire fusillade de l'histoire moderne du pays qui a causé la mort de 13 personnes dans une université de Prague.
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Un étudiant de 24 ans a abattu 13 personnes et en a blessé 25 autres à la faculté des Arts de l'université Charles. L'assaillant est mort pendant un échange de tirs avec les forces de sécurité.
La police a identifié 13 morts et continuait à fouiller les lieux, a déclaré vendredi à la radio le ministre de l'Intérieur Vit Rakusan.
Il a précisé que trois des blessés étaient des étrangers.
Le chef de la diplomatie néerlandaise a indiqué plus tôt que l'un des blessés était un ressortissant de son pays.
Toutes les victimes ont été tuées à l'intérieur du bâtiment, et certaines d'entre elles étaient des camarades de faculté du meurtrier.
Tout en déclarant qu'il n'y avait plus de danger, la police a décidé de continuer à surveiller vendredi plusieurs endroits vulnérables, notamment les écoles.
Le chef de la police, Martin Vondrasek, a indiqué plus tôt que le tireur, inconnu de la justice, disposait d'un "énorme arsenal d'armes et de munitions" et que l'action rapide de la police avait évité un carnage plus grave.
