La police de Vancouver se défend d’avoir favorisé un convoi de camionneurs
Radio-Canada
Accusé d’avoir favorisé les partisans d'un convoi de camionneurs lors d’une manifestation contre les mesures sanitaires samedi, le service de police de Vancouver défend ses actions.
Cinq personnes ont été arrêtées ce jour-là pendant qu’une contre-manifestation tentait d’entraver le passage d’un convoi de véhicules opposés à l’obligation vaccinale.
Selon les policiers, des œufs et des pierres ont été lancés, des voitures ont été frappées et des clous ont été placés sur des rails de chemins de fer.
Les arrestations ont été menées en vertu de comportements illégaux et non pas de croyances, assure le sergent Steve Addison, porte-parole de la police municipale.
Des manifestants et des citoyens estiment que la police a été complaisante envers les partisans du convoi des camionneurs.
Une avocate en droit criminel, Kyla Lee, remet en question les actions des policiers : Il a semblé que l’attention était disproportionnellement concentrée à disperser les contre-manifestants. Cela m’a surpris, [car] avec ce que l’on voit à Ottawa, ce ne sont pas les contre-manifestants qui créent des problèmes.
Selon Steve Addisson, tous les manifestants, peu importe leur position, ont été traités de manière égale par les policiers. Nous n’avons pas donné de contraventions aux gens qui étaient dans leur véhicule ou qui ont commis des infractions mineures, pas plus qu’aux contre-manifestants qui bloquaient le trafic, couché au sol, ou qui ont commis des infractions mineures.
« Un certain degré de désobéissance civile fait partie d’une manifestation légale. »
L’ancien solliciteur général et ancien policier Kash Heed croit qu’il revient aux forces de l’ordre de prendre des mesures préventives afin d’empêcher les comportements illégaux.
