
La mannequin internationale Dayle Haddon, décédée tragiquement aux États-Unis, était une Québécoise et ex-Miss Montréal qu'a côtoyée Danielle Ouimet
Le Journal de Montréal
La mannequin de réputation internationale qui a péri tragiquement vendredi après une présumée intoxication au monoxyde de carbone, aux États-Unis, était en fait une Montréalaise, qui avait même déjà gagné le titre de Miss Montréal, dans les années 1960.
«Ce n’est pas vrai! Oh mon dieu!», réagit au bout du fil l’actrice et animatrice québécoise Danielle Ouimet, lorsque Le Journal lui apprend le décès de Dayle Haddon.
Mesdames Haddon et Ouimet se sont connues vers la fin des années 60, lorsqu’elles participent à des concours de beauté. En 1966, plusieurs journaux parlent des candidatures des deux femmes à Miss Canada parmi les quatre Québécoises en lice pour cette compétition.
À l’époque, Dayle Haddon vient d’être couronnée Miss Montréal, après avoir commencé sa carrière comme danseuse au sein des Grands Ballets canadiens. Ce fut le début d’une longue carrière de mannequin et d’actrice de renommée internationale.
Sa vie a néanmoins connu une fin tragique, vendredi, lorsqu’elle a été retrouvée morte dans une maison de campagne en Pennsylvanie, après une possible fuite de monoxyde de carbone, ont rapporté des médias américains.
Danielle Ouimet se souvient de Dayle Haddon comme «d'une femme exceptionnelle».
«Cette nouvelle me touche énormément. C’était une femme très douce, brillante, qui aimait beaucoup écouter, ce qui est rare aujourd’hui, dit-elle. Chaque fois que j’entendais parler d’elle, j’étais ravie de l’avoir rencontrée.»
Mme Ouimet n'est guère surprise du succès qu’a connu son ancienne collègue, étant donnée la force de caractère qu’elle démontrait à l’époque.
« Elle était très sérieuse pour son âge, confie Danielle Ouimet. Elle n’avait pas peur de travailler et de donner toute son énergie pour réussir. Elle parlait les deux langues, ce qui était très difficile à l’époque.»
