La loi sur la réforme municipale au Nouveau-Brunswick est adoptée
Radio-Canada
Le projet de loi sur la réforme de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick a franchi l’étape de la troisième lecture à l’Assemblée législative, jeudi, et doit recevoir la sanction royale vendredi.
Seuls quelques députés ont voté contre le projet de loi en troisième lecture.
Lorsque la lieutenante-gouverneure Brenda Murphy accordera la sanction royale au projet de loi, il deviendra formellement une loi.
Le gouvernement pourra donc entreprendre la réforme qui prévoit une forte diminution du nombre d’entités municipales, de 340 à 90.
Le ministre des Gouvernements locaux et de la Réforme de la gouvernance, Daniel Allain, se réjouit de l’adoption de la loi. Il dit qu’une grande majorité de citoyens est contente.
Le but de la réforme est de réduire les chevauchements et de mieux coordonner les services régionaux.
L’ancien commissaire Jean-Guy Finn a proposé des changements similaires il y a 13 ans, mais le gouvernement de Shawn Graham à l’époque a rapidement mis de côté ses recommandations. Les deux gouvernements suivants, celui David Alward et celui de Brian Gallant, ont évité de faire de grands changements. Ces trois gouvernements jugeaient qu’il fallait que les citoyens approuvent les changements lors de plébiscites, mais le gouvernement de Blaine Higgs a éliminé cet obstacle.
Jean-Guy Finn, interviewé jeudi, n’est pas étonné du fait que la réforme imposée crée moins de controverse que prévu. Il dit avoir toujours eu l’impression que le projet serait mieux accepté si le gouvernement donnait au public les explications nécessaires avec des données à l’appui.
Le ministre Allain affirme que le rapport de M. Finn a toutefois mené le milieu municipal à discuter d’une réforme, ce qui a ouvert la voie au projet actuel.