
La gymnastique salariale derrière l’acquisition de Phillip Danault
TVA Nouvelles
Les responsables de la gestion de la masse salariale du Canadien ont dû jouer aux contorsionnistes tard vendredi soir lorsque Kent Hughes a effectué l’acquisition de Phillip Danault une heure avant l’entrée en vigueur du gel des transactions des Fêtes à travers la LNH.
D’abord, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une équipe ne peut effectuer un échange qui l’amène à dépasser le plafond salarial avec l’intention de s’y conformer par la suite. Tout devait être en règle au moment où le Tricolore obtenait Danault et sa charge salariale de 5,5 millions $.
Quand le CH a largué le contrat de Carey Price dans un échange avec les Sharks au cours de l’été, il célébrait une grande victoire: la fin de l’utilisation de la liste des blessés à long terme. Ne plus y avoir recours lui permettait de faire des économies quotidiennes jusqu’à la date limite, si bien qu’au début de la saison, les projections indiquaient que Hughes pouvait accumuler un coussin qui atteindrait la vingtaine de millions le 6 mars prochain.
Or, l’échange de Danault a forcé le CH à avoir recours à nouveau à la liste des blessés à long terme, ce qui, bien entendu, n’était pas le plan initial. Ce faisant, l’espace que le CH avait accumulé depuis le début de la saison n’était plus comptabilisé dans les livres.
Pour se conformer au plafond, le CH a effectué ces décisions dans l’ordre avant de mettre le grappin sur Danault: inscrire les noms de Kaiden Guhle et de Kirby Dach sur la liste des blessés à long terme (rétroactivement au dernier match qu’ils ont joué), puis rétrograder Jared Davidson à Laval. Cette séquence exacte a été confirmée par PuckPedia, la référence en matière de contrats sur la sphère publique.













