La décriminalisation de la possession de drogue à Winnipeg en discussion jeudi
Radio-Canada
Le conseil municipal de Winnipeg décidera jeudi de l’opportunité ou non d’entamer des démarches en vue de la décriminalisation de la possession de petites quantités de drogues sur le territoire de la ville.
Pour cela, elle verra la possibilité de demander au directeur général de la Ville de Winnipeg d'étudier une exemption de certaines parties de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances du Canada.
Ce nouveau développement fait suite à la récente proposition des conseillers municipaux Markus Chambers de St Norbert-Seine-River et Sherri Rollins de Fort-Rouge-Fort-Garry en ce sens.
Dans leur proposition, ils invitent le directeur municipal à entamer les discussions avec le gouvernement fédéral.
Si tout va bien, la démarche aboutirait à la décriminalisation de la possession de petites quantités de drogues dans les limites de la ville.
La demande serait similaire à celles faites par d'autres villes comme Vancouver, Edmonton et Toronto.
À Vancouver par exemple, une personne trouvée en possession de petites quantités de drogues illégales comme la méthamphétamine ou la cocaïne ne serait pas immédiatement inculpée. Au lieu de cela, cette personne aurait la possibilité de rendre sa drogue et de contacter les services de santé.
Bien qu’elle soit favorable à la décriminalisation, la fondatrice et directrice générale de la Morberg House, Marion Willis croit que Winnipeg a besoin de plus de ressources avant d’imposer un tel changement.
La Morberg House a un programme à long terme pour aider les hommes à faire face à leur dépendance et à leurs problèmes de santé mentale.
