La carrière de Ginette Reno en cinq photos souvenirs
Le Journal de Montréal
La jeune Ginette Raynault se nommait désormais Reno. Après avoir remporté tous les concours de chant auxquels elle participait, elle lançait un premier 45 tours intitulé J’aime Guy, un succès suivi de nombreux autres, dont Tu vivras toujours dans mon cœur. À seize ans, elle remporta le convoité titre de Découverte de l’année au Gala des artistes.
En 1977, il y a 45 ans ! Cette année-là, la chanteuse fondait sa propre maison de disques, Melon-Miel, et elle entamait une nouvelle série de spectacles. Deux ans auparavant, lors de la Saint-Jean, elle avait chanté Un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland, devant plus de 250 000 personnes rassemblées sur le Mont-Royal, un événement inoubliable.
La belle Ginette, après Paris et Las Vegas, triomphait 24 soirs d’affilée à la Place des arts en 1980 et son album Je ne suis qu’une chanson (chanson-titre de Diane Juster), était un succès monstre. Plusieurs fois récompensé, il se vendra à plus de 380 000 exemplaires, un record pour l’époque au Québec et... un miracle aujourd’hui.
La bête de scène, à 40 ans, déployant toute la puissance de sa voix en 1986. Depuis déjà 20 ans, elle menait une carrière exceptionnelle. Elle avait chanté avec les plus grands et accumulé les récompenses, sans imaginer que 40 ans plus tard, elle serait toujours dans le cœur des gens.
Lors du 400e anniversaire de la ville de Québec, en 2008, Ginette Reno reprenait son succès Un peu plus haut avec nulle autre que Céline Dion et Jean-Pierre Ferland. Devant 250 000 personnes qui s’étaient déplacées sur les plaines d’Abraham, ils avaient offert une performance époustouflante.
Après plusieurs années passées sur les scènes de France, Serge Postigo retrouve enfin le public québécois. Et il ne s’est pas facilité la tâche pour ce grand retour, signant à la fois l’adaptation, la traduction et la mise en scène de la comédie musicale Les Producteurs... en plus d’y tenir la vedette. Le défi est colossal, «mais ça fait tellement de bien de revenir ici», confie-t-il.