L’opposition demande de l’aide pour les maisons fissurées
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Face au nombre grandissant de citoyens vivant des problèmes de fissures sur leur résidence, notamment en raison des sols argileux, l’opposition officielle de la Ville de Montréal demande la création d’un programme d’aide financière réservé aux travaux de stabilisation des fondations.
Le conseiller de Tétreaultville, Julien Hénault-Ratelle et la conseillère de Louis-Riel, Alba Zuniga Ramos, en ont fait l’annonce ce mercredi devant une maison lézardée de la rue Contrecœur dans Mercier-Est où étaient également réunis plusieurs citoyens touchés par cette problématique. Les deux élus ont précisé qu’une bonification du programme Rénovation Québec par le gouvernement est souhaitée afin de financer ce nouveau programme.
Rappelant que l’enjeu des sols argileux à Montréal ne date pas d’hier, Julien Hénault-Ratelle soutient qu’avec les changements climatiques, «la pression va s’accentuer et la situation va se détériorer».
Puisque le coût pour le pieutage d’un bâtiment avoisine les 60 000 à 80 000 $, l’opposition officielle considère que le programme Rénoplex ne suffit pas à la demande. Cette aide financière à la rénovation a d’ailleurs été victime de son succès l’année dernière, les coffres étant vides dès le mois de juillet.
L’enjeu majeur avec Rénoplex, selon Julien Hénault-Ratelle, c’est qu’il n’inclut pas de priorisation des demandes.
«Les situations urgentes, comme celles nécessitant de faire pieuter une maison, se retrouvent combinées à tous les autres types de demandes», souligne le conseiller de Tétreaultville.
Se disant fière des nouveaux programmes RénoPlex et Réno logement abordable lancés en 2020, la Ville de Montréal précise de son côté que les travaux sur les fondations, dont le pieutage, sont couverts par ceux-ci et leur traitement peut déjà être priorisé si la situation est dangereuse.