L’OMS demande aux États membres une riposte «rationnelle» à Omicron
Le Journal de Montréal
Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi aux États membres une réponse « rationnelle » et « proportionnelle » à Omicron, appelant au « calme » face au nouveau variant du coronavirus qui sème la panique depuis quelques jours.
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« La réponse mondiale doit être calme, coordonnée et cohérente », a plaidé Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une séance d’information aux États membres sur Omicron, au siège de l’OMS à Genève.
« Je comprends bien le souci de tous les pays de protéger leurs citoyens contre un variant que nous ne comprenons pas encore parfaitement. Mais je suis tout aussi préoccupé par le fait que plusieurs États membres introduisent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi, et qui ne feront qu’aggraver les inégalités », a-t-il asséné.
« Nous appelons tous les États membres à prendre des mesures rationnelles et proportionnelles au risque, conformément au Règlement sanitaire international », l’instrument juridique de référence pour l’OMS et ses pays signataires, a-t-il dit.
Le chef de l’OMS a souligné que l’organisation « prend cette évolution très au sérieux » et a appelé les États membres à en faire de même.
Mais il a souligné qu’il ne fallait « pas être surpris » par cette évolution : « C’est ce que font les virus ».
« Plus nous laissons la pandémie s’éterniser — en ne remédiant pas aux inégalités en matière d’accès aux vaccins ou en ne mettant pas en œuvre des mesures sociales et de santé publique de manière adaptée et cohérente — plus nous donnons à ce virus la possibilité de muter d’une manière que nous ne pouvons ni anticiper ni empêcher », a soutenu le Dr Tedros.