Johnson & Johnson demande l’autorisation pour une dose de rappel de son vaccin anti-COVID
Le Journal de Montréal
WASHINGTON | Le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson a annoncé mardi avoir soumis des données à l’Agence américaine des médicaments (FDA) en vue d’obtenir l’autorisation pour une injection de rappel chez les adultes de son vaccin unidose contre la COVID-19.
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Ces données incluent les résultats d’une étude clinique selon laquelle une deuxième dose injectée environ deux mois (56 jours) après la première montre une efficacité de 94 % contre les cas symptomatiques (modérés à graves) aux États-Unis, et de 100 % contre les cas graves 14 jours après cette seconde injection, a rappelé l’entreprise dans un communiqué.
Une seconde dose injectée six mois après la première multiplie également « par neuf » les niveaux d’anticorps observés, selon une autre étude de « J&J », et « par douze » quatre semaines après le rappel.
Le vaccin, pris en unidose ou en dose de rappel, est généralement bien toléré par les patients, a assuré le groupe américain.
La FDA a de son côté indiqué que son comité d’experts se réunirait les 14 et 15 octobre pour étudier les demandes d’autorisation de Johnson & Johnson et de la société Moderna.
« Nous attendons avec impatience de discuter avec la FDA et d’autres autorités de santé pour soutenir leurs décisions concernant les doses de rappel », a déclaré Mathai Mammen, responsable recherche et développement chez Janssen, la filiale pharmaceutique de Johnson & Johnson.