Interrogations au sujet d’une future réforme de la gouvernance scolaire
Radio-Canada
Le gouvernement veut une réforme de la gouvernance scolaire, mais des intervenants du milieu ignorent pourquoi.
Dans un communiqué de presse envoyé mercredi en fin d’après-midi, le ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance Dominic Cardy dit vouloir modifier les processus de prise de décisions, y compris la composition et l’organisation des conseils d’éducation de districts, et d’améliorer l’engagement communautaire.
Le président du Conseil d’éducation (CED) du District scolaire francophone sud Michel Côté ignore d’où provient ce désir de changement.
« Nous aussi on essaie de comprendre les défis que le ministre soulève [...] On est dans le néant. »
Le ministre évoque les besoins de favoriser l’harmonisation et la stabilité dans l’ensemble du système, de soutenir des décisions cohérentes axées sur les élèves et d'accroître la participation démocratique, en plus d’étudier où pourraient être renforcées les relations au sein du système scolaire.
Le nouveau modèle de gouvernance pourrait entrer en vigueur au cours de l’année 2022, ce qui surprend M. Côté.
Ce qui nous inquiète est que cette réforme est lancée en pleine pandémie. On s’entend que la priorité en ce moment n’est pas de voir à l'amélioration de la gouvernance, mais de voir au jour le jour comment on réussit à offrir un enseignement de qualité à nos enfants, pense M. Côté.
Le président du CED admet qu’il y a toujours place à l’amélioration, mais il explique que de son côté, plusieurs mesures ont été mises en place pour répondre à certains défis évoqués par le ministre.
Par exemple, un Conseil jeunesse a été mis sur pied l’an dernier et le CEDCED a participé à plus d’une centaine de réunions de Comités parentaux d’appui à l’école (CPAÉ).