Incompréhension et douleur à Highland Park après la tuerie du 4 juillet
Le Journal de Montréal
HIGHLAND PARK | La ville américaine de Highland Park, en banlieue de Chicago, était partagée mardi entre douleur et incompréhension, au lendemain d’une tuerie perpétrée le jour de la fête nationale pour un mobile que le tireur de 21 ans, interpellé, n’a pas expliqué.
• À lire aussi: Biden «choqué» par la fusillade mortelle près de Chicago
• À lire aussi: Au moins six morts et 24 blessés après une fusillade lors d'un défilé près de Chicago
• À lire aussi: Folie des armes à feu: un défilé du 4 juillet sanglant à Highland Park
La rue principale de cette banlieue cossue était toujours bloquée par la police et restait figée dans les premiers instants de la fusillade.
Une poussette, un tricycle, des chaises pliantes: la quantité d’objets laissés pêle-mêle à l’abandon autour du lieu du drame témoignait du chaos généré par les coups de feu lundi.
Sur cette artère commerçante aux bâtiments de brique rouge, les drapeaux américains flottaient aux côtés de celui des fiertés LGBT.
Armé d’un fusil, Robert - dit «Bobby» - Crimo a ouvert le feu sur la foule depuis le toit d’un immeuble alors que des centaines d’habitants assistaient au traditionnel défilé de la fête nationale américaine. Au moins six personnes sont mortes et 26 ont été blessées.
Le Dr David Baum, un médecin qui a participé aux opérations de secours sur les lieux, a témoigné de l’horreur de l’attaque.