Hollywood trop woke? Les Oscars dans l'ombre de Donald Trump
Le Journal de Montréal
Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.
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Depuis qu’il a été élu à la Maison-Blanche pour la première fois, en 2016, Donald Trump ne rate pas une occasion de critiquer ouvertement la cérémonie des Oscars.
En 2019, le président américain s’en était pris au cinéaste afro-américain Spike Lee, qui avait demandé, dans un discours de remerciement, de se mobiliser à l’aube des élections de 2020. Trump avait répliqué sur Twitter en qualifiant le commentaire de Lee de «raciste».
L’année suivante, le locataire de la Maison-Blanche s’était insurgé de voir un long métrage sud-coréen, Parasite, remporter le prix du meilleur film. Quelques mois plus tard, après avoir été battu par Joe Biden aux élections de 2020, il avait publié un communiqué dans lequel il accusait la cérémonie d’être devenue «trop politique et ennuyante».
Trop woke?
De toute évidence, les Oscars – et Hollywood – sont devenus trop wokes aux yeux de Donald Trump. Le mois dernier, le président américain a d’ailleurs pris les grands moyens pour redorer le blason du cinéma américain en nommant les acteurs Sylvester Stallone, Mel Gibson et Jon Voight aux postes d’«ambassadeurs spéciaux» à Hollywood.
Leur mandat? «Ramener l’âge d’or d’Hollywood» qui a, selon Trump, perdu son panache «face aux pays étrangers». Or, quelques semaines après leur nomination, on ignore encore ce que feront concrètement ces trois acteurs légendaires pour ramener Hollywood dans le droit chemin...
