Hertz: une action en justice de clients faussement arrêtés
TVA Nouvelles
Une action en justice a été intentée par 47 clients de la compagnie de location de voitures Hertz qui ont été victimes d’arrestations après que Hertz ait faussement signalé le vol de ses véhicules.
Les plaignants ont affirmé qu’ils ont été arrêtés, parfois sous la menace d’une arme, et qu’ils ont passé du temps en prison dans certains cas, a rapporté CNN.
Des failles systématiques auraient été perçues dans la déclaration des vols par Hertz, dont le fait de ne pas enregistrer une prolongation de location, de prétendre à tort que les clients n’ont pas payé ou encore de ne pas corriger les faux rapports à la police.
L’action a été déposée devant la Cour supérieure du Delaware en dehors du tribunal des faillites. Rappelons que Hertz avait déposé le bilan en mai 2020 avant de revenir en juillet 2021.
L’entreprise s’est opposée à cette décision dans un communiqué, même si son président, Stephen Scherr, avait reconnu en avril que «plusieurs centaines de personnes» avaient été touchées par ces erreurs.
«Nous examinons et prenons en considération chaque plainte déposée contre Hertz sur la base de ses mérites individuels», a déclaré Jonathan Stern, porte-parole de Hertz, selon CNN. «Nous avons commencé à étendre les offres de règlement à des dizaines de demandeurs et nous continuerons à le faire au cas par cas.»
Parmi les différents témoignages, on retrouve celui de Bianca DeLoach, qui s’est fait arrêter dans une station-service par des policiers armés, sous le regard de ses enfants. Elle se trouvait alors dans une voiture de location qu’elle avait payée. Elle a passé neuf nuits en prison avant que les charges soient abandonnées quelques mois plus tard.
James Tolen a lui aussi été arrêté au volant d’une des voitures de location.
«Quand il a ouvert la porte, au moins quatre officiers avaient des armes pointées sur lui. Ils l'ont obligé à soulever sa chemise, puis l'ont fouillé et l'ont menotté à l'arrière d'une voiture de police», est-il indiqué dans la plainte. «C'était humiliant et terrifiant».