Giguer pour préserver le patrimoine immatériel
Radio-Canada
Maude Fillion fait partie de ces citoyens passionnés par le folklore québécois. Sans eux, le patrimoine immatériel n’aurait pas survécu depuis des centaines d’années et n’aurait pas permis à la gigue de faire son grand retour en 2023, dans plusieurs villes de la province.
Dès le 16 janvier, la professeure de danse enseignera cet art traditionnel au centre communautaire Noël-Brûlart, dans le quartier Sillery, à Québec.
Maude Fillion œuvre dans le milieu des arts traditionnels depuis une vingtaine d’années. Elle promet d’intégrer à ses cours des capsules culturelles.
La gigue, c’est la version exécutée en solo des danses traditionnelles québécoises, comme le set carré, des quadrilles, des contredanses, explique-t-elle.
À la différence de se déplacer avec des pas marchés, là on veut faire des sons avec nos pieds et on veut accompagner la musique., ajoute-t-elle.
Proposés par le Club Gigus, les cours d’initiation à la gigue seront ouverts aux débutants, comme aux initiés, de tout âge.
On n’est pas là pour la performance. On veut apprendre la technique c’est sûr, mais [on est là] pour s’amuser, soutient la danseuse originaire de la Beauce.
« Dans le monde du traditionnel, il y a certaines incompréhensions de gens qui connaissent moins ça. Souvent les gens pensent que je fais de la claquette, mais non, c’est de la gigue. Il y a du travail pour faire connaître notre patrimoine, nos traditions. »
C’est la passion pour les arts traditionnels qui a poussé Maude Fillion à enseigner la gigue.