Don d’organes : le projet de loi des libéraux reçoit des appuis importants
Radio-Canada
Le projet de loi du Parti libéral, qui forme l’opposition officielle au Nouveau-Brunswick, reçoit l’appui du médecin responsable des dons d’organes pour le Réseau de santé Vitalité et de la Société médicale du Nouveau-Brunswick pour son projet de loi sur le consentement présumé. Si ce projet de loi devait être adopté, tout adulte serait considéré comme un donneur potentiel sauf s’il signale son refus.
Ça va nous emmener plus de référence, plus de travail, mais plus de donneurs, affirme le Dr Rémi LeBlanc.
Le médecin responsable du don d’organes chez Vitalité explique que 59 personnes attendent un donneur dans la province et la majeure partie de ces personnes attendent un rein.
En faisant les dons après décès cardiovasculaire, on peut prélever le foie et les reins. Pour chaque donneur potentiel ça peut nous donner, ça peut sauver trois personnes et après un décès neurologique peut sauver jusqu'à 8 vies et quelqu'un qui donne ses tissus, ça peut aider jusqu'à 75 personnes, explique ce médecin du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont à Moncton.
D’ailleurs, un rein, c’est ce qu’attendait Joël-Michel Roy de Val D’Amours pendant 18 ans, avant qu’il ne demande à l’âge de 41 ans l'aide médicale à mourir, en raison de multiples complications.
C'est malheureusement quelque chose qui n'est pas nouveau et qui arrive régulièrement. Il y a environ 250 personnes par année qui décèdent au Canada en attente d'un don d'organe. C'est quelque chose qu'on vit régulièrement et on travaille là-dessus, dit le médecin spécialiste du don d’organes.
Le Nouveau-Brunswick n’a pas de programme pour implanter les greffes d’organes ou de tissus, les chirurgies sont faites pour la plupart en Nouvelle-Écosse ou au Québec.
Au moment d'un prélèvement, les équipes de ces provinces sont déployées dans les hôpitaux locaux dans la même journée.
C'est offert au Nouveau-Brunswick en premier parce qu'on est au Nouveau-Brunswick. Si qu'il n'y a pas de receveur compatible au Nouveau-Brunswick, c'est offert dans l'Atlantique, après au Québec, en Ontario, le reste du Canada, explique le Dr LeBlanc.