Des listes d’attente pour les jardins communautaires
Radio-Canada
La hausse des prix à la consommation incite de plus en plus de gens à posséder leur propre jardin, une tendance qui a débuté avec la pandémie. Ces jardins sont tellement populaires qu'il y a des listes d'attente un peu partout à Sherbrooke.
Kim Kupin a réussi à obtenir une place, pour la somme de 25 dollars, elle possède maintenant son espace aux Jardins communautaires du village de Rock Forest. Le prix des aliments, ça pèse dans la balance, explique-t-elle. Je suis étudiante et ça commence à coûter cher.
Avoir son propre jardin permet non seulement de manger des légumes frais, mais également d’économiser beaucoup. En moyenne, on dit que pour 50 à 75 dollars investis, on peut récolter jusqu'à 300 dollars avec ces produits-là , détaille la copropriétaire des Serres St-Élie, Mélanie Grégoire.
Mais, pour avoir sa place dans un jardin communautaire, il faut faire preuve de patience, puisque plusieurs jardins communautaires, comme ceux de Rock Forest et de Sherbrooke, ont une liste d’attente.
Les économies pécuniaires sont appréciées, mais l’aspect social est aussi très recherché. Le côté où les gens peuvent venir parler avec les gens, échanger, la bonne humeur puis travailler dans le jardin, c'est relaxant, tu tombes comme dans ta bulle , soutient la responsable des Jardins communautaires Rock Forest, Louise Lévesque.
« Moi, je suis une fille de la campagne tout d'abord. Revenir au jardin, je reviens à mes sources d'enfance là. J'adore jouer dans la terre. »
Maryse Laperle possède son espace aux Jardins communautaires, et avait tellement hâte qu’elle a déjà semé, malgré le risque de gel dans les derniers jours.
Une pratique risquée, selon Mélanie Grégoire, qui pense qu’il est préférable d’attendre encore quelques jours avant de semer.
Les jardins Solidarité se préparent aussi à la saison estivale. Au parc Thérèse Lecomte, la ville investit à nouveau pour le plaisir des résidents des environs.