Des centaines de Québécois risquent de perdre leur maison en Floride
Le Journal de Montréal
Une Québécoise qui commençait à peine sa retraite risque de voir la maison qu’elle venait d’acheter en Floride être détruite à moins de la déménager avant le mois de mai 2022, et elle n'est pas la seule.
Josée Brassard qui espérait couler des jours heureux en Floride, doit plutôt faire face à cette situation cauchemardesque.
«Je m’étais toujours dit que j’allais devenir une snowbird. [...] Ça s’est effondré. Depuis six mois, je visualisais [ma vie]. Ça s’est écroulé. Il a fallu que je me ressaisisse », explique la nouvelle retraitée en entrevue à Marie Poupart, collaboratrice de TVA nouvelles en Floride.
La dame qui a acheté sa maison en avril denier a appris le 5 octobre dernier qu’elle devait la déménager.
«Ma maison est déplaçable, il paraît. Celles qui ne sont pas déplaçables, si on vient pour les tirer, elles vont s’écrouler. Ça va être beaucoup de pertes, beaucoup d’anxiété, pour beaucoup de personnes ici», déplore-t-elle.
Le terrain du domaine Twin Lakes, où se trouvent des gens de tous âges, a été vendu à une société de l’Illinois et de la Californie pour 64 M$. Les 400 terrains du domaine sont occupés à 90% par des Québécois.
L’Association des propriétaires du Twin Lakes tente de s’entendre afin d’obtenir dédommagement.
Les promoteurs souhaitent y construire un centre de distribution de type Amazon, des bureaux, ou des manufactures.
Si l’état de la maison de Josée Brassard permet un déménagement, d’autres propriétaires vont tout perdre.