Début des consultations publiques sur les répercussions du convoi de camionneurs à Ottawa
Radio-Canada
Le Bureau de la vérificatrice générale de la Ville d’Ottawa sollicite les commentaires des résidents et des propriétaires d’entreprises sur la façon dont ils ont été touchés par le convoi de camionneurs qui a paralysé des rues du centre-ville pendant environ trois semaines l'hiver dernier.
Pour ce faire, deux séances de consultation publique virtuelles sont à l'horaire cette semaine. Celles-ci se déroulent mardi, de 17 h à 19 h, et mercredi, de 11 h à 13 h. Toute personne ou entreprise pouvait présenter une déclaration, d'une durée de 5 minutes maximum, en s'inscrivant au préalable avant le 11 juillet.
Ces consultations visent à aider notre Bureau à mieux comprendre de quelle façon les résidents ont été touchés par la manifestation et comment, le cas échéant, les services et les programmes municipaux auraient pu être améliorés, est-il écrit dans un communiqué à ce sujet.
Nous voulons vraiment comprendre comment la Ville a réagi à la manifestation dans son ensemble et comment elle a été touchée, soutient la vérificatrice générale de la Ville d’Ottawa, Nathalie Gougeon.
Ces vérifications ont été demandées par le conseil municipal et par la Commission de services policiers d'Ottawa. Il a été entendu que la vérificatrice générale consultera le public quant à la gestion de la Ville dans ce dossier.
Nathalie Gougeon explique que les enjeux abordés incluent les difficultés rencontrées par les citoyens avec des services municipaux comme le transport en commun, les services sociaux et communautaires ainsi que les services d’urgence.
Toute personne ou tout groupe d’Ottawa peut participer, y compris les résidents, les intervenants, les communautés, les écoles et les entreprises.
Ce qu’on espère tirer de ces séances, c’est qu’elles nous aident à clarifier les principaux domaines sur lesquels nous devrions concentrer nos travaux de vérification, explique Nathalie Gougeon.
Environ 25 intervenants seront présents aux deux sessions, et aucun autre créneau n’est disponible, lance la vérificatrice générale de la Ville d’Ottawa.
