
Crimes sexuels sur des mineures : Guillaume Duclos-Ferland écope de huit ans de prison
Radio-Canada
Guillaume Duclos-Ferland, de Coaticook, a été condamné mercredi à huit ans de prison pour des gestes à caractère sexuels commis sur une quinzaine d'adolescentes.
L'individu de 23 ans a plaidé coupable à des accusations d'agressions sexuelles, d'attouchements sexuels et de leurres informatiques. Les faits se sont produits de 2016 à 2020, principalement sur des adolescentes de Magog et Coaticook.
Guillaume Duclos-Ferland aurait souhaité être présent devant le tribunal, mais il a répondu aux accusations qui pesaient contre lui par visioconférence.
L’avocat de la défense, Me Marc-André Champagne, a demandé que son client purge sa peine au pénitencier de La Macaza, spécialisé en délinquance sexuelle.
C’est sûr que je m'en veux. Ce n’est pas très bien. J'ai blessé beaucoup de gens. Je vais entamer une thérapie pour être quelqu’un de meilleur. Je veux participer aux thérapies, a assuré Duclos-Ferland avant sa condamnation.
C’est la suite des choses qui va faire la lumière sur le type d’individu que vous êtes, a mentionné la juge Claire Desgens, de la Cour du Québec. C’est une succession de gestes criminels graves pour celles qui ont eu le malheur de croiser votre route. Je vous souhaite de compléter un cheminement thérapeutique sérieux pour comprendre pourquoi vous avez commis ces gestes, a-t-elle ajouté, tout en mentionnant qu'il semblait minimiser son crime. Vous devriez vous en vouloir beaucoup, pas juste un peu.
« Ce sont des accusations sérieuses, très graves. Les conséquences sur les victimes sont très significatives. On doit présumer des conséquences qui vont parfois être pour le reste de leur vie. C’était de gestes d'atteinte à leur intégrité. Mais le plus grand pas pour reconnaître votre responsabilité pour éviter qu’elles aient à témoigner a été fait. »
Une des victimes était présente au palais de justice de Sherbrooke, mais n’a pas voulu s’exprimer devant la juge. Seules deux d'entre elles ont déposé des déclarations, et la lettre d’une victime a été lue.
Il y a eu des changements dans ma vie à la suite de ces gestes. Je me suis renfermée sur moi-même. Tu as gâché ma vie. J’ai perdu confiance en moi. J’ai peur des hommes, a-t-elle écrit dans sa lettre.
