COVID-19 : les avis divergent sur la fin de l’isolement obligatoire
Radio-Canada
À Sherbrooke, les avis divergent concernant la levée des cinq jours d'isolement obligatoire à la suite d'un résultat positif à la COVID-19. À mi-chemin entre doutes et soulagements, c'est le sentiment de plusieurs Sherbrookois questionnés samedi, au lendemain de cette annonce de la santé publique.
Il était temps, partout ailleurs, les autres provinces au Canada, c'est déjà terminé depuis très longtemps, se réjouit ce Sherbrookois.
Je pense que ça va pouvoir permettre à des gens qui n'ont pas la possibilité de faire du télétravail, de pouvoir malgré tout aller au travail, ajoute cette femme.
Le problème, c'est qu'il y a quand même une réalité de contraction de COVID. Ça n'a pas disparu. Le monde prennent encore des vaccins, on n'est pas sorti de la pandémie, affirme cet étudiant croisé sur le campus de l'Université de Sherbrooke.
Pour le propriétaire du restaurant CK, Samir Soudani, il s'agit d'un soulagement. Pour nous les restaurateurs, c'était vraiment difficile pendant la pandémie. C'était vraiment difficile, donc on est très contents que ça soit allégé!
D'un autre côté, le président du syndicat de l'enseignement de l'Estrie, Richard Bergevin, se dit préoccupé par la levée de cette mesure préventive. C'est certain que de ne pas avoir à remplacer les enseignants et les enseignantes, ça va peut-être aider la situation de pénurie d'enseignants. Par contre, est-ce qu'on veut avoir quelqu'un qui a la COVID en avant de la classe?
À noter que la santé publique conseille toujours aux gens malades de rester à la maison, même si l'isolement n'est plus obligatoire.
Avec les informations de Julianne Gagnon