COVID-19 : à quels soutiens financiers ont droit les travailleurs du N.-B.?
Radio-Canada
Outre des primes COVID nouvellement annoncées par le gouvernement du Nouveau-Brunswick, notamment aux infirmières, aux médecins et à certains employés travaillant auprès de populations vulnérables, aucune aide financière provinciale n’est accordée aux salariés ou travailleurs autonomes qui perdent leur emploi en raison de la pandémie.
La province a plutôt opté pour une aide financière aux petites entreprises de 2 à 99 employés, mais rien n'est prévu pour aider les travailleurs indépendants.
Néanmoins, des prestations d’urgence fédérales existent et plusieurs pourraient y être admissibles. En voici un survol.
Anciennement appelée la Prestation canadienne de relance économique et avant cela, la Prestation canadienne d’urgence, la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement offre aux travailleurs autonomes et salariés admissibles une aide de 270 $ par semaine après les retenues d’impôt en cas de confinement.
Avec le décret de la phase 3 du plan hivernal, une partie de la population néo-brunswickoise peut désormais déposer une demande pour en bénéficier. Le site du gouvernement fédéral spécifie qu’une demande peut être déposée jusqu’à 60 jours suivant la fin d’une période donnée.
Ce programme est également disponible aux salariés lorsque la province réduit à 50 % la capacité des commerces, avait déclaré la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, en décembre. Dans ce contexte-ci, il faudrait que cette baisse de la capacité soit accompagnée d'une perte d'au moins 50 % de ses revenus.
Il est possible d’obtenir ce soutien financier que l’on soit admissible, ou non, à l’assurance-emploi ou aux prestations de la relance économique. À noter, cependant, qu’une seule demande d’aide ne peut être faite durant la même période.
Ce programme, qui a été prolongé jusqu’au 7 mai, permet aux employés et travailleurs indépendants de s’absenter du travail jusqu’à 44 semaines pour s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de la famille nécessitant des soins supervisés en raison de la COVID-19.
Les conditions s’appliquent notamment si l’établissement scolaire de l’enfant est fermé à cause de la situation sanitaire de la province.