Classification: la fin des étoiles pour les hôtels du Québec
Le Journal de Montréal
Il n’y a pas si longtemps, les voyageurs pouvaient se fier au nombre d'étoiles accordées à chaque établissement pour choisir dans quel hôtel loger. L’adoption du projet de loi 100 propose, notamment, l’abolition de ce système au Québec.
• À lire aussi: Fin de la classification par étoiles: pas une bonne idée, selon des hôteliers québécois
«Un système de classement obligatoire, pour nous, était gage de qualité», a clamé la directrice générale de l'Association hôtelière de la région de Québec, Marjolaine de Sa, en entrevue à TVA Nouvelles.
«Un investisseur qui ne connaît aucunement l’hôtellerie pourra maintenant ouvrir un établissement et dire: “moi, je me considère un 5 étoiles”», ajoute-t-elle.
À Québec, 84% des membres de l’Association hôtelière de la région voulaient maintenir ce système de classification.
L’abolition de ce dernier poussera davantage les clients vers Internet; une réalité que déplore la directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec.
«On ne peut pas juste se fier sur les TripAdvisor de ce monde, c’est subjectif», affirme Marjolaine de Sa.
Le président du conseil d’administration de l’Association Hôtellerie Québec, Dan Thibault, voit toutefois d’un bon œil cette décision du gouvernement Legault.
«Le défi, c’est que quand c’est obligatoire, comme c’est un sous-traitant ou un organisme qui est mandaté par la ministre, chaque fois qu’on veut changer la grille, il faut passer par l’État.»