Benjamin Gratton de «STAT» sur scène avec ses parents dans le spectacle «Les EXséparables»
Le Journal de Montréal
Benjamin Gratton rejoint ses parents sur scène depuis le début du rodage de leur spectacle Les EXséparables, ce qui rend Patricia Paquin et Mathieu Gratton extrêmement fiers.
Le jeune comédien que l’on peut voir dans STAT – il joue le fils de la chirurgienne Isabelle Granger (Geneviève Schmidt) et de l’oncologue et directeur des services professionnels Pascal St-Cyr (Normand D’Amour) – participera à quelques représentations de cette tournée décapante dans laquelle Patricia et Mathieu proposent une thérapie au couple qu’ils ne forment plus depuis deux décennies cette année!
«On fête nos 20 ans de séparation», a rigolé Mathieu Gratton en entrevue.
Benjamin, qui est autiste, profite de cette expérience sous les projecteurs pour parler de garde partagée. Dans la vraie vie, le jeune homme de 22 ans partage son quotidien entre la résidence de sa mère sur la Rive-Sud de Montréal et celle de son père en Estrie.
«Benjamin performe d’une façon explosive, inattendue, et c’est pratiquement lui qui a les meilleures lignes du spectacle», a dit Mathieu Gratton, l’auteur des EXséparables avec la collaboration de la «contrôlante» Patricia Paquin, a-t-il souligné en riant.
On sent la fierté du père quand il parle de ce projet mis en scène par Joël Legendre, le même qui avait dirigé Les EX, l’étape précédente nommée trois fois au Gala Les Olivier, notamment pour le spectacle de l’année.
«Il reste sur son texte, mais il nous surprend parce que si on a un décrochage – c’est pour Patricia et moi un moment très émotif d’avoir Benjamin sur scène avec nous –, il est capable de nous suivre et il va rire avec nous. Il s’amuse et il est de plus en plus à l’aise. Il a un bon timing comique», a ajouté Mathieu Gratton, qui fait surtout des spectacles corporatifs depuis quelques années.
Mathieu Gratton est aussi très occupé avec Benjamin à créer des vidéos pour la page «Le monde de Benjamin», sur Facebook et Instagram.
«On lui donne confiance en lui. C’est la base de tout. On essaie des choses, on est à l’écoute, on ne sous-entend jamais qu’il ne sera pas capable. Une fois que l’on connaît le potentiel de notre enfant, il peut encore nous surprendre. Mais si on n’essaie pas, c’est là qu’on va pénaliser notre enfant et le restreindre à une vie plutôt à domicile. Depuis toujours, Patricia et moi, on le pousse. Il a sa propre curiosité, ça fait partie de sa personnalité, il est volontaire. Il y a un gros travail derrière ça de motivation et de stimulation.»
