Baisse notable du prix de l’essence en Atlantique
Radio-Canada
Les automobilistes en Atlantique peuvent constater vendredi matin une baisse du prix de l’essence après une forte hausse qui s’est étalée sur plusieurs jours.
Les prix ci-dessous sont les plus élevés autorisés par les organismes réglementaires de chacune des provinces de l’Atlantique pour le litre d’essence ordinaire libre-service :
Au Nouveau-Brunswick, le prix a diminué de près de 16 ¢ pour s’établir à 170,9 ¢.
En Nouvelle-Écosse, où le prix a diminué d’environ 4 ¢, il varie par endroits de 184,5 ¢ à 186,4 ¢.
À l’Île-du-Prince-Édouard, le prix maximal a été révisé à 185,4 ¢, en baisse d'environ 3 ¢.
À Terre-Neuve-et-Labrador, où le prix a franchi cette semaine la barre de 2 $, il varie maintenant de 192,5 ¢ dans la péninsule d’Avalon à 204,9 ¢ à Ramea, une baisse globale d’environ 8 ¢.
Le prix demeure toutefois plus élevé qu’avant le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine et l’imposition de sanctions économiques à la Russie, qui est un important producteur de pétrole. Par exemple, au Nouveau-Brunswick, le prix maximum autorisé pour le litre d’essence ordinaire libre-service s’élevait à 158,9 ¢ le 24 février dernier.
La Commission des services publics de Terre-Neuve-et-Labrador explique les changements du prix vendredi par une baisse du prix de référence sur le marché mondial, par exemple sur le New York Mercantile Exchange.
L'ambassadeur des Émirats arabes unis aux États-Unis, Yousef Al Otaiba, a déclaré dans un tweet officiel de l'ambassade, tôt mercredi, que son pays poussait l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à augmenter la production afin de combler le manque à gagner créé par les sanctions internationales imposées à la Russie.
