
Antoine Bertrand et Marguerite Laurence: le duo irrésistible du film «Mlle Bottine»
Le Journal de Montréal
Il suffit de les voir s’amuser ensemble à l’écran, ou même en personne, pour tomber sous leur charme. Antoine Bertrand et Marguerite Laurence forment un duo irrésistible dans Mlle Bottine, le nouveau film familial inspiré du célèbre Conte pour tous Bach et Bottine. Le Journal a discuté avec eux de cette relecture du classique d’André Melançon, mais aussi de l’importance d’offrir ce genre de films au jeune public québécois.
Question: Le film Bach et Bottine a marqué des générations d’enfants et d’adultes depuis sa sortie, en 1986. Qu’est-ce que ça représente pour vous de revisiter cette œuvre?
Antoine: «C’est un honneur incroyable, un privilège, et une grande responsabilité aussi. Et très égoïstement, c’est un élément de ma bucket list que je peux cocher! J’avais envie d’être le Jean-Claude de quelqu’un! [Jean-Claude est le nom du personnage joué par Raymond Legault dans Bach et Bottine, NDLR]. J’ai grandi avec les Contes pour tous alors j’aimais l’idée qu’un jeune public grandisse aussi avec cette histoire-là.»
Marguerite: «C’est une grande fierté pour moi aussi parce que j’ai vu souvent Bach et Bottine quand j’étais plus petite et que c’est un super bon film!»
Question: Parlez-moi de votre première rencontre...
Marguerite: «La première fois que j’ai rencontré Antoine, je ne savais même pas c’était qui [rires]! Mais je l’ai trouvé super sweet. Il a fait une joke et je l’ai trouvé drôle tout de suite!»
Antoine: «Moi, la première fois que j’ai rencontré Marguerite, c’était en regardant la vidéo de son audition. Cette bouille-là, ce talent-là, cette capacité de jouer avec un fond d’impertinence: j’aimais déjà tout d’elle! Marguerite a ce je-ne-sais-quoi intangible qui fait que quand elle est à l’écran, on veut la regarder. La caméra l’aime et elle appuie cette présence à l’écran avec son jeu, son talent et une belle gamme d’émotions. Pour moi, Marguerite, c’est du calibre de Charlotte Laurier dans Les Bons Débarras.»
Question: Il paraît que tu l'appelais Paddington pendant le tournage...
Antoine: «C’est vrai, alors que, clairement, c’est moi l’ours, entre les deux! Mais comme Paddington, Marguerite a une énergie, une gentillesse et un intérêt pour l’autre qui sont contagieux. C’est difficile de devenir une moins bonne personne en sa présence. Je suis plus content de la connaître dans la vie que d’avoir fait un film avec elle. Je suis content que la vie l’ait mis sur mon chemin.»
