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Accusé d'agressions sexuelles, le prince Andrew peut-il échapper à la justice?
Le Journal de Montréal
Le prince britannique Andrew, visé par une plainte au civil pour «agressions sexuelles», peut-il échapper à la justice grâce à un accord de 2009 entre son ami Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019, et l’une de ses accusatrices?
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La justice fédérale à New York a rendu public lundi un règlement jusqu’ici confidentiel de dédommagement financier scellé en 2009 entre M. Epstein et une femme américaine, Virginia Giuffre.
Selon les termes de cet accord, Mme Giuffre s’engageait à ne pas porter plainte contre Jeffrey Epstein ni contre d’«autres accusés potentiels» dans l’entourage du multimillionnaire américain, un prédateur sexuel de mineures qui s’est suicidé dans sa prison de New York en août 2019. Avant même son procès pénal.
Or, le prince Andrew, ami de M. Epstein et de sa compagne et complice pendant 30 ans Ghislaine Maxwell, est visé par une plainte au civil déposée à New York en août par Mme Giuffre pour des «agressions sexuelles» commises en 2001, quand elle avait 17 ans.
Cette action au civil, qui vise à obtenir des dommages et intérêts d’un montant inconnu, n’a rien à voir avec une procédure pénale et Andrew, qui a toujours nié «catégoriquement» ces allégations, n’est pas pénalement poursuivi pour crimes sexuels.
Bloquer la plainte
Selon Virginia Giuffre, le second fils de la reine Elizabeth l’aurait agressée sexuellement à trois reprises il y a plus de 20 ans chez Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell à New York, aux îles Vierges américaines, et à Londres.
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