
2023, l'année des milliards de dollars pour la filière batterie
Le Journal de Montréal
Plus de dix ans après les premiers plans d’action gouvernementaux sur l’électrification des transports, la filière québécoise des batteries a finalement commencé à prendre forme, cette année, à grand renfort de fonds publics.
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«Grâce à ses importantes ressources en hydroélectricité, le Québec peut attirer des entreprises des nouvelles filières industrielles des technologies vertes comme les véhicules électriques», pouvait-on lire dans un plan d’action déposé en 2011 par le gouvernement de Jean Charest.
L’idée a été reprise par le gouvernement Marois, deux ans plus tard, puis par les caquistes de François Legault.
Après des années de promesses et d’attente, les premières pelletées de terre se sont succédé, cette année.
En mai, la coentreprise formée de General Motors et du coréen POSCO a ouvert le bal en confirmant un investissement de plus de 600 millions $ pour la construction d’une usine de matériaux actifs de cathodes à Bécancour. Québec et Ottawa avancent tout près de la moitié de la somme.
En août, Ford et ses partenaires coréens, EcoProBM et SK On, ont suivi en s’engageant à ériger, eux aussi, une usine de matériaux de cathodes, toujours à Bécancour. Investissement projeté: 1,2 milliard $, dont 644 millions $ seront financés par des prêts de Québec et d’Ottawa.
