«Révolution»: de faux frères jumeaux se présentent en duo
Le Journal de Montréal
Jordan et Santiago se sont présentés, dimanche soir, comme des frères jumeaux, même s’ils ne sont que de meilleurs amis.
«[Moi et] Jordan, on est ensemble 95% du temps, a raconté Santiago. On a commencé dans la même école, mais on ne se fréquentait pas. Je faisais du break et lui du popping. Ensuite, dans la même période de temps, on est partis dans une autre école, la même, sans le savoir. À un moment donné, on a réalisé qu’on était pratiquement voisins. On habitait à une rue l’un de l’autre, et notre amitié a commencé comme ça, il y a plus d’une dizaine d’années, avant même qu'on danse ensemble.»
Leur complicité est assez extraordinaire et a été soulignée par les maîtres. «On a une énergie similaire, on a les mêmes valeurs, a détaillé Jordan. Quand on est ensemble, il y a une chimie vraiment spéciale qui se crée. On est deux gars toujours positifs, on est toujours présents l’un pour l’autre. On a une relation vraiment saine, et une super bonne communication.»
Cette amitié se concrétise également dans leur duo, même s’ils sont des danseurs assez différents. «Nos forces et nos faiblesses sont complémentaires, a expliqué Santiago. Jordan a une musicalité exceptionnelle, il peut entendre des choses uniques dans la musique. Moi, grâce à mon passé dans le break, je vais aller chercher des mouvements plus complexes pour donner une meilleure structure à nos chorégraphies.»
En les regardant quitter la scène, Lydia Bouchard les a désignés comme des tannants, un qualificatif qu’ils apprécient. «On ne l’a pas entendu sur place, mais c’est une bonne approche, a affirmé Jordan. On est tannants dans le sens qu’on est imprévisibles, les gens ne peuvent pas savoir ce qu’on va faire à la prochaine étape. On a aussi une attitude, on est assez confiants, mais toujours dans le respect.»
Waldo, 30 ans, Montréal
Sophie Houle, 14 ans, Montréal