«Live» : un voyage dans le temps avec Sylvain Cossette
Le Journal de Montréal
Sylvain Cossette a offert une belle traversée musicale empreinte de nostalgie et d’humour, jeudi soir, au Cabaret du Casino de Montréal où il entamait une mini-résidence de quatre dates.
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Le chanteur présentait sa plus récente tournée «Live», qui réunit le meilleur de ses deux tournées dédiées aux chansons des années 1970 et 1980, ses succès francophones et de nombreux autres tubes d’artistes qui ont marqué son parcours musical, de René Simard à Elvis.
Entré sur scène dans un faisceau lumineux immaculé sur l’immortelle «Imagine» de John Lennon, le chanteur qui s’accompagnait à la guitare a enchainé sur «Say It Ain’t so», avant que la scène ne s’illumine complètement – dans des teintes d’orange – sur «Here comes the sun» des Beatles.
Dès l’ouverture, l’artiste qui commençait tout juste à s’adresser à son public s’est fait surprendre sur scène par son amoureuse Andrée Watters qui portait avec elle le Billet d’or décerné au chanteur pour ses 50 000 billets vendus.
Cette certification survient à peine un an après le début de la tournée, à la 76e date.
Après de brefs remerciements bien sentis, l’auteur-compositeur-interprète et ses quatre musiciens – les mêmes depuis des années –, ont repris le concert avec un bloc musical entièrement britannique qui rappelait sa tournée «80’s». Ils y sont allés des indémodables et classiques «Every Breath You Take» de The Police, «Everybody Wants To Rule The World» de Tears for Fears, «Under pressure» et «I want to break free» – sur laquelle les spectateurs ont chanté le refrain en cœur – de Queen.
Après plusieurs années passées sur les scènes de France, Serge Postigo retrouve enfin le public québécois. Et il ne s’est pas facilité la tâche pour ce grand retour, signant à la fois l’adaptation, la traduction et la mise en scène de la comédie musicale Les Producteurs... en plus d’y tenir la vedette. Le défi est colossal, «mais ça fait tellement de bien de revenir ici», confie-t-il.