«Les retrouvailles» de Pierre Lapointe avec son public montréalais
Le Journal de Montréal
Pour son retour sur scène post-pandémique, Pierre Lapointe a présenté vendredi soir, dans le cadre de Montréal en Lumière, une version améliorée de sa série de spectacles interrompue par la COVID-19.
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À l’extérieur, la Place des Festivals a été joliment décorée par la dernière bordée de neige et les installations lumineuses qui parent ses coins de rue. À l’intérieur, au Théâtre Maisonneuve, c’était soir de fête.
Avec ses boucles d’oreille escargots, son smoking noir, trois choristes et une harpiste, Pierre Lapointe a offert un spectacle à la fois chaleureux, très drôle et mélancolique.
L’auteur-compositeur-interprète a joué les pièces de son album Pour déjouer l’ennui, sorti avant la pandémie, ainsi que quelques-uns de ses classiques revisités.
«Les retrouvailles» s’est ouvert en toute simplicité avec le titre Amour bohème. Le rideau s’est ensuite levé sur Tatouage, dévoilant sa troupe de musiciens, légèrement remaniée en début de semaine en raison de deux cas-contacts déclarés.
L’équipe de l’artiste a donc dû se réorganiser pour trouver des remplaçants à temps et disponibles pour les deux présentations prévues à la Place des Arts, vendredi et samedi. Karl Surprenant, à la basse traditionnelle mexicaine, «est l’un de ceux arrivés sur le “fly” cette semaine», a fait savoir le chanteur en début de spectacle.
José Major aux percussions ainsi que Gabriel Lambert et Félix Dyotte aux guitares accompagnait aussi l’artiste.
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.