«Je suis tanné d’être le “punching bag” dans le métier»: Normand Brathwaite n’en peut plus de la jalousie des autres
Le Journal de Montréal
S’il y a bien quelque chose qui trouble et même écœure Normand Brathwaite, c’est la jalousie que d’autres artistes entretiennent à son endroit.
«C’est de ça que j’ai le plus souffert dans ma carrière», a-t-il laissé entendre en entrevue avec Sophie Durocher, à l’émission Dans le blanc des yeux, épisode qui sera diffusé ce vendredi à 20h, à LCN.
L’animateur de 67 ans, qui a une brillante carrière, a remporté plusieurs prix et a fait beaucoup d’argent, est depuis longtemps victime de l’envie des autres.
«Je suis tanné d’être le punching bag dans le métier pour des gens que la carrière n’a pas été... [...] J’ai jamais enlevé la job à quelqu’un d’autre. S’ils me choisissent, ils me choisissent. Qu’est-ce que tu veux que je fasse?» a-t-il demandé à l’animatrice, ajoutant qu'il a déjà pensé que des gens sont parfois «agressifs» avec lui en raison de la couleur de sa peau.
«J’ai pensé à ça longtemps. Je me disais: “Gregory [Charles], il a pas cette merde-là”. On dirait qu’il y a quelque chose chez moi qui [fait qu’il y] a des gens que ça les rend agressifs. Ou les gens sentent souvent le besoin de me dire en pleine face des affaires.»
Il a raconté avoir été invité à une émission de radio où l’animateur lui a balancé: «T’as vraiment l’air de t’emmerder quand tu animes Belle et Bum». «T’es en direct, là, fait que tu dis: “OK, là, il faut que je me retienne parce que...”. [...] Ça se fa...pas dire une affaire de même.»
Ça lui est «souvent» arrivé et, bien qu’il soit «capable d’en prendre», ça demeure blessant.
«OK, tu peux ne pas m’aimer, mais si tu m’invites à ton émission, il y a un minimum [de respect]. C’est comme si Marie-Claude Barrette vient à Belle et Bum faire le Piano à gogo et je dis: “Hé, tu chantes mal en tabarnak, toé!”.»
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