«Je suis clairement un gars de pop-rock» – Marc Dupré
Le Journal de Montréal
Marc Dupré carbure aux défis. Ça tombe bien, il en a quelques solides devant lui : un Centre Vidéotron en janvier et l’animation de la prochaine saison de Star Académie. Trop occupé pour lancer un nouvel album ? Ce serait bien mal le connaître. Voici donc Où sera le monde, son huitième album. Entretien avec un gars qui ne laisse jamais passer de belles opportunités.
• À lire aussi: Marc Dupré au Cabaret du Casino: un nouveau spectacle après le nouvel album
• À lire aussi: Marc Dupré animera Star Académie
Ton dernier album, Rien ne se perd, est sorti à la fin 2019. Est-ce que sa vie a été perturbée par la pandémie ?
« En fait, il n’a pas eu la vie qu’il aurait dû avoir parce que je ne lui ai pas donné la chance de l’avoir. Je ne sais pas si j’étais à 200 % satisfait et en forme quand j’ai travaillé sur cet album. J’en suis fier, mais j’étais dans un mode où je me posais des questions. J’essayais des affaires et après peu de temps, il y a des choses qui me parlent déjà moins. Dans les arrangements notamment. Je suis allé dans l’électro, des petits sons de synthétiseurs. Je ne sais pas si je l’ai assumé. Globalement, c’est un peu moins moi. En le réécoutant, je constate que je suis clairement un gars de pop-rock. C’est ça que j’aime dans la vie, c’est ça que j’écoute. »
Tu reviens donc aux sources avec Où sera le monde ?
« Même si c’est un album conçu pendant le confinement, ce n’est pas à ça que je pensais vraiment. J’ai essayé de travailler sur des sujets qui étaient importants dans ma vie à ce moment-là. J’ai eu beaucoup de doutes et d’espoir. Je pensais à mes enfants, j’avais le sentiment de devoir protéger les gens. Beaucoup de chansons en parlent, comme Tiens-moi fort, écrite pour ma fille. »
Quelle est la première chanson que tu as terminée pour l’album ?
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.