
«Je dirige le pays et le monde»: 100 jours d'une présidence brutale et chaotique par Donald Trump
Le Journal de Montréal
Donald Trump tentera mardi de rassurer une Amérique inquiète, qu'il a profondément ébranlée en cent jours d'une présidence brutale, frénétique et chaotique, véritable séisme institutionnel dont les répliques se font sentir dans le monde entier.
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Le président américain «est le businessman-en-chef», s'est félicitée mardi sa porte-parole Karoline Leavitt pendant une conférence de presse riche en superlatifs.
«Après avoir mis sur pied la plus puissante économie du monde pendant son premier mandat, le président Trump est en train de refaire la même chose», a-t-elle assuré.
Pour marquer cette étape symbolique des 100 jours, le républicain se rend sur le lieu de l'un de ses derniers rassemblements de campagne, à Warren dans le Michigan (nord), non loin de Detroit, capitale de l'industrie automobile.
Il signera aussi dans la journée un décret censé atténuer l'impact sur ce secteur d'un empilement de droits de douane sectoriels sur les voitures importées, les pièces détachées, mais aussi l'acier et l’aluminium.
«La première fois, je devais faire deux choses: diriger le pays et survivre, j'avais tous ces escrocs autour de moi», a dit Donald Trump aux journalistes de The Atlantic, en référence aux valses de ministres et conseillers de son premier mandat (2017-2021).
