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«J’ai adoré mon expérience!»: Louise Deschâtelets a joué bénévolement dans un film étudiant
Le Journal de Montréal
Louise Deschâtelets a fait preuve d’une grande générosité en acceptant de jouer bénévolement dans un film étudiant qui a été tourné il y a une quinzaine de jours, dans des conditions parfois difficiles.
C’est le jeune réalisateur Lucas Desrosiers, un étudiant en cinéma à l’UQAM, qui a contacté la comédienne de 78 ans par l’entremise de l’Union des artistes pour lui offrir de jouer dans son court métrage. L’apprenti cinéaste souhaitait lui confier un personnage inspiré par sa grand-mère parce que celle-ci adorait Mme Deschâtelets et qu’elle s’identifiait beaucoup à elle.
À sa grande surprise, l’actrice connue pour ses rôles dans Chambres en ville et Peau de banane a rapidement accepté.
«C’était vraiment très généreux de sa part, confie Lucas Desrosiers au Journal. C’était un tournage étudiant non rémunéré, mais elle a vraiment donné tout ce qu’elle avait. C’est sûr que j’étais un peu intimidé au début à l’idée de la diriger, mais elle ne m’a jamais fait sentir qu’elle en savait plus que moi. Elle était très réceptive avec moi et avec toute l’équipe du film.»
Le tournage du film – intitulé Histoire sans parole – a eu lieu à la fin octobre dans l’ancienne maison de la grand-mère de Lucas Desrosiers, sur le bord du fleuve Saint-Laurent, à Saint-Antoine-de-Tilly. Les conditions météorologiques étaient désastreuses: froid, vent, pluie battante... Pour une scène du film, Louise Deschâtelets devait marcher sur la grève en tirant une chaloupe vers le bord de l’eau, et ensuite ramer vers le large.
«Les conditions étaient très difficiles, mais Mme Deschâtelets a été très dévouée et très gentille avec nous tout au long du tournage. Elle nous a vraiment impressionnés», relate Lucas Desrosiers.
Dans le court métrage, Louise Deschâtelets se glisse dans la peau d’une femme atteinte d’une défaillance neurologique. Le film qui met aussi en vedette Frédérique Chaloux, Alexandra Doucet et Sarah-Maude Huneault aborde des sujets comme la vieillesse, la perte cognitive due à l’aphasie et l’aide médicale à mourir.
Même si l’équipe de tournage était formée essentiellement d’étudiants de l’UQAM, l’actrice et chroniqueuse au Journal s’est sentie en confiance dès son arrivée sur le plateau.