
«Ils manquaient d’amour»: Donald Trump et sa fascination pour les dirigeants du Golfe
Le Journal de Montréal
Les dirigeants du Golfe «manquaient d'amour», selon Donald Trump, alors il leur en a donné, à revendre, pendant une tournée de quatre jours qui a totalement passé sous silence la question des droits humains dans leurs pays.• À lire aussi: Promesses d'investissements mirobolantes: Donald Trump conclut une fastueuse tournée du Golfe
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Le président américain a débordé publiquement d'affection pour le dirigeant saoudien Mohammed ben Salmane: «Je vous aime trop!» a-t-il lancé mardi, en soupirant «Oh, que ne ferais-je pas pour le prince héritier».
Il venait d'annoncer une levée des sanctions contre la Syrie, réclamée par Ryad.
Le président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed, a lui été qualifié de «grand guerrier» et «d'homme magnifique».
Quant au président syrien Ahmad al-Chareh, qui a figuré sur une liste de jihadistes recherchés par les Américains, le républicain de 78 ans l'a décrit en «homme jeune et séduisant», en «gars costaud» avec un «passé dur».
