
«Chanteurs masqués»: «C’est dix fois pire que de négocier une prise d’otages» – Le premier démasqué revient sur son aventure
Le Journal de Montréal
Le négociateur le plus connu et le plus iconique du Québec, qui se trouvait dans le costume de l’orignal Buck le bûcheron, a été le premier à se démasquer dimanche soir, lors de la première de la cinquième saison de Chanteurs masqués.
Malgré une entraînante prestation sur Le bon gars, de Richard Desjardins, l’homme de 86 ans n’a pas fait le poids face aux impressionnantes performances de la Sorcière, de Cari-Belle, de Germaine Pigeon et d’Axel l’Axolotl.
Encore aujourd’hui, le véritable négociateur Claude Poirier ne s’explique toujours pas les raisons qui l’ont poussé à accepter l’offre de participer à Chanteurs masqués.
«Mais qu’est-ce que je suis allé faire là...», a-t-il lancé, à la rhétorique, à l’Agence QMI, avec son bagou habituel.
«J’ai fait 60 et quelque prises d’otages et cas d’enlèvement dans ma carrière, j’ai livré plus de 250 gars, et pas pour des vols à l’étalage – des meurtres et des affaires comme ça –, j’ai eu moins de stress que ce que j’ai vécu à Chanteurs masqués», a-t-il ajouté, indiquant s’être embarqué dans ce beau grand bateau sans trop réaliser l’ampleur de l’émission.
L’octogénaire, qui était dans la mire des producteurs depuis un bon moment, se relevait tout juste d’un infarctus — subi deux mois plus tôt — lorsqu’il a reçu l’appel l’invitant à se costumer.
«J’ai été hospitalisé pendant six jours à l’hôpital de Saint-Eustache. Si mon cardiologue l’avait su, il ne m’aurait jamais laissé participer. Il m’aurait dit: “Claude, ce n’est pas bon, tu vas avoir du stress”. Et c’est vrai, j’ai joué avec le feu en faisant ça», a-t-il dit.
