«C’est comme la plus belle job d’été pour moi»: L’humoriste Charles Pellerin présente depuis cinq ans le «Chaise Pliante Tour» à travers le Québec
Le Journal de Montréal
Lancé en pleine pandémie, le «Chaise Pliante Tour» s’est poursuivi pour une cinquième édition, cet été. Cette tournée «clé en main» propose des soirées d’humour à la belle étoile. Les spectateurs n’ont qu’un accessoire à apporter: leur chaise pliante.
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À l’été 2021, quand les artistes québécois s’étaient fait dire par le gouvernement de se «réinventer», Charles Pellerin a eu une idée: présenter des soirées d’humour extérieures sur les terrains de producteurs locaux.
Est ainsi né le «Chaise Pliante Tour». «On a commencé avec 50 personnes [comme foule]. On avait mis des cerceaux par terre pour vraiment respecter les distances!» se souvient Charles en riant.
Rapidement, l’humoriste s’est rendu compte du plaisir qu’il avait à faire son métier en plein air et à parcourir le Québec. Quand les mesures sanitaires sont tombées, et qu’il pouvait retourner jouer dans les salles, il a tout de même décidé de ramener sa tournée estivale.
Cet été, pour la cinquième édition du «Chaise Pliante Tour», les foules qui ont assisté aux 14 soirées d’humour à la belle étoile variaient entre 225 et 350 personnes. «Je sens que l’été, les gens n’ont pas nécessairement envie d’aller dans les salles de spectacle, mentionne Charles. Ils ont le goût de profiter de nos quelques mois de soleil.»
«Il y a un petit côté chaleureux à nos spectacles, poursuit-il. Ça fait des soirées magiques. C’est comme la plus belle job d’été pour moi.»
Parmi les invités surprises qui ont participé aux soirées cet été, on compte Matthieu Pepper, P-O Forget, Yannick De Martino, Adib Alkhalidey, Coco Belliveau et Sinem Kara.
Amorcée depuis la fin juin, la tournée des chaises pliantes se terminera vendredi soir, à la Cidrerie Michel Jodoin. «C’est là où on a commencé [en 2021], indique Charles. Michel, c’est le premier qui a dit oui au projet. C’est un peu grâce à lui que tous les autres ont embarqué. C’était vraiment à la bonne franquette, au début. Pour l’électricité, on se branchait dans son sous-sol!»
