«Bye Bye 2023»: le gouvernement Legault parmi les écorchés
Le Journal de Montréal
Le gouvernement Legault s’est retrouvé parmi les écorchés de la soirée lors de la dernière édition du Bye Bye, réalisée par Simon Olivier Fecteau.
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Dans un sketch tourné à la façon de la série Plan B, Claude Legault s’est glissé dans la peau du premier ministre François Legault, qui fait appel à l’agence de retour dans le passé pour changer le tracé du troisième lien, grossir le projet, le rendre plus excitant, puis le rapetisser, proposer le «bitube», revenir sur sa parole en inventant une raison, «flusher» le tramway et finalement, ramener le troisième lien.
Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville, interprété par Patrick Huard, a quant à lui été invité à donner quelques leçons de jeux aux comédiens Rémy Girard, qui lui a demandé conseil pour incarner la dépression, et Élise Guilbault, pour jouer l’incohérence et la contradiction. Mario Pelchat, chanteur, a également fait échos à son mépris et à son interprétation de la chanson Toune d’automne des Cowboys Fringants en plein point de presse, lui demandant au passage de reprendre l’un de ses morceaux.
Et tandis que l’humoriste Pierre-Yves Roy-Desmarais s’est chargé de l’ouverture musicale de la revue annuelle, sous le signe de la fin du monde, l’équipe d’auteurs a imaginé un numéro sur le fiasco du lancement du nouveau site internet de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) qu’elle a combiné au film biographique Oppenheimer, le renommant «SAAQenheimer».
Au lendemain de la «chicane de famille» en direct à Tout le monde en parle, l’animateur Guy A. Lepage et le producteur Guillaume Lespérance sont encore soufflés des révélations de Dany Turcotte, qui a dévoilé s'être senti abandonné par le noyau dur de l'équipe, dans sa toute nouvelle autobiographie.
Au printemps 2020, Mégan Brouillard croyait partir en tournée provinciale avec ses comparses finissants de l’École nationale de l’humour. Mais une certaine pandémie a mis son rêve sur la glace. Ne sachant que faire, la Drummondvilloise est retournée vivre dans le sous-sol de ses parents et s’est mise à faire des vidéos sur TikTok. C’est là que tout a «explosé». À peine quatre ans plus tard, la voici qui présente son premier spectacle solo, Chiendent. Le Journal a rencontré l’humoriste de 25 ans au sens de la répartie aiguisé et qui a fait une entrée fracassante dans le milieu.
«La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal»... Il y a 40 ans, le public québécois craquait en entendant cette réplique pacifique savoureuse dans le film culte La guerre des tuques. Pour souligner le 40e anniversaire de sa sortie en salle, Le Journal revient sur la création et l’immense héritage de ce classique intemporel qui a marqué des générations d’enfants et d’adultes.
À l’été 2020, une vague de dénonciations avait emporté plusieurs artistes, dont Kevin Parent, qui avait alors été visé par des allégations d’inconduites sexuelles. Largué rapidement par son agence, le chanteur s’était excusé dans une vidéo s’il avait «fait de la peine à des gens», ajoutant qu’il allait payer ses dettes et essayer de s’améliorer comme être humain. Quatre ans plus tard, en entrevue avec Le Journal, Kevin Parent revient sur cette période trouble qui a chamboulé sa vie.