«Arlette»: le grand retour de Maripier Morin
Le Journal de Montréal
Depuis deux ans, Maripier Morin a pris sa vie en main. Discrète, mais active, elle a concentré ses énergies sur sa famille, sa thérapie ainsi que sur des activités caritatives de lutte contre la dépendance. Celle qui est aujourd’hui maman s’apprête également à prendre le haut de l’affiche du film Arlette, étape additionnelle dans un cheminement parsemé d’embûches.
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Lors d’une rencontre de presse tenue à quelques jours de la sortie de son nouveau film, Arlette, Maripier Morin n’a pas éludé les questions sur le scandale qui a secoué la province en juillet 2020, lorsque Safia Nolin a publié, sur les réseaux sociaux, des allégations d’agression sexuelle et de harcèlement à son encontre; ni sur les témoignages de cinq autres personnes, l’année suivante, qui rapportaient des comportements, des gestes et des propos déplacés de l’ancienne présentatrice.
Car, en deux ans, Maripier Morin a évolué, cheminé, travaillé sur elle-même, ce qu’elle continue de faire aujourd’hui. «J’ai pris ma responsabilité, j’ai fait mon cheminement. [...] Quand cette affaire est sortie, j’ai dit: ''J’ai eu des comportements problématiques, je vais aller faire mes devoirs et je vais revenir''.» Elle a expliqué qu'elle a entamé «un processus intègre et honnête. [...] Je suis alcoolique, toxicomane et toujours en thérapie, mais cela n’excuse pas mes gestes. Mais ma responsabilité, c’est que ça n’arrive plus jamais. [...] Les gens disent: ''Elle met tout ça sur le dos de l’alcool''. Ce n’est pas vrai. Ça contextualise, ça explique mieux pourquoi j’ai fait ça, parce que je n’aurais jamais fait ça à jeun. Sauf que ça n’excuse pas.»
Dès qu’elle a lu le scénario d’Arlette, en octobre 2020, elle a souhaité obtenir ce rôle de toutes ses forces. «Tout de suite, j’ai fait plein de parallèles. J’étais bouleversée. Ça me faisait vivre tellement d’affaires», se souvient-elle. Et elle s’est préparée aux auditions. «Je le sentais dans mon intérieur, je sentais que j’avais des choses à aller régler grâce à ce film.»
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«Il y a des soirs au cours des derniers six mois où j’étais tellement ivre que je ne me souviens même pas de la fin des concerts. Pourtant, je n’avais jamais joué saoul lors des 25 premières années des Cowboys. On avait vraiment l’impression de faire de la musique sur le Titanic et on attendait qu’il coule.»
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