«Aline»: Valérie Lemercier était consciente du scepticisme autour du film
Le Journal de Montréal
Valérie Lemercier, la réalisatrice et actrice du film Aline, inspiré par la vie de Céline Dion, s’est confiée en entrevue au TVA Nouvelles de Midi sur son long-métrage qui sortira dans les salles au Québec ce jeudi.
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Si dès les débuts du projet le film Aline a dû faire face à un certain scepticisme de la part du public et des critiques, Valérie Lemercier s’est battue pour que la fiction inspirée de la vie de la diva québécoise fonctionne.
Une Française qui tenait le rôle de la plus grande chanteuse au monde, qui elle est Québécoise, faisait déjà sourciller, et Valérie Lemercier en était bien consciente.
«Vis-à-vis de mon accent, sur la légitimité à faire un film sur elle, que ce soit une Française qui fasse cela, bien sûr j’ai senti [le scepticisme]», admet-elle.
«Pas pendant le tournage, parce que pendant le tournage, c’était très marrant. Le 1er jour on nous a regardé un peu comme ça [avec un doute] mais quand on nous a vu Sylvain Marcel et moi ensemble sur le plateau, ç’a été terminé. Et lors d’une scène dans le film, quand j’ai réussi à couper du bois avec ma hache, j’ai gagné un peu la considération de notre équipe», souligne-t-elle en souriant.
Ce qui a porté Mme Lemercier était de raconter «les histoires d’amour» qui forgent la vie de Céline Dion, en les romançant.
«La vie privée de la vie des gens ultras vus et ultras connus, ça m’intéresse! Je ne fais pas de films sur la vie des gens qui se passe dans des deux-pièces avec un canapé Ikea. Ce n’est pas mon style de film. J’aime la démesure, j’aime la démesure de la vie de Céline, le destin incroyable qu’elle a eu», conclut-elle.
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
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