
Vincent Desharnais a pleuré dans les bras de son entraîneur
Radio-Canada
Alors qu’il venait d’apprendre son rappel dans la LNH, le défenseur Vincent Desharnais a pleuré dans les bras de Colin Chaulk, l’entraîneur-chef des Condors de Bakersfield.
On était à Calgary, on venait de perdre contre les Wranglers. Donc, l’ambiance n’était pas très bonne dans le vestiaire. J’ai été appelé dans le bureau de l’entraîneur, et tous les entraîneurs étaient là, avec un sourire.
Dès que Chaulik a pris la parole, le joueur de 26 ans a compris ce qui se passait.
Le coach m’a pris dans ses bras et je me suis mis à pleurer.
Le défenseur de 1,98 m (6 pi 6 po) attend ce moment depuis de nombreuses années. Sélectionné par les Oilers au septième tour du repêchage en 2016 (183e au total), son parcours vers la LNH a été semé d’embûches.
Blessures, dépression, crises d’anxiété, les choses qui auraient pu éloigner Desharnais de son rêve sont nombreuses. Pourtant, il a continué de croire qu’il jouerait un jour dans la LNH, et la semaine dernière, son rêve est devenu réalité.
J’ai eu un bon réseau pour me soutenir. Ma famille, mes amis ont toujours été là pour moi pour m’encourager, pour me pousser dans les moments les plus difficiles.
Quand un joueur dispute son premier match dans la LNH avec une équipe, il s’agit rarement de son vrai premier match, car la majorité des joueurs qui prennent part à un camp d’entraînement avec une équipe participent à des matchs préparatoires.
Ce n’est pas le cas pour Desharnais, même s’il fait partie de l’organisation des Oilers depuis huit ans.
