Vincent Bishop découvre sa culture franco-ontarienne
Radio-Canada
Le Groupe Swing (LGS) a découvert sa fierté franco-ontarienne dans les années 2000 en faisant une tournée dans le Nord de l’Ontario. Vingt ans plus tard, c'est au tour du protégé de Michel Bénac de faire de même: Vincent Bishop.
L’auteur-compositeur-interprète ottavien a partagé la scène avec ses idoles de toujours, les membres de LGS, à Chapleau, Kapuskasing et Hearst.
Entre les spectacles, Vincent Bishop en a profité pour inspirer la jeunesse par son histoire, en parlant de différence dans une série d’ateliers à Moonbeam et à Smooth Rock Falls.
« J’ai été diagnostiqué du syndrome d’Asperger à cinq ans, qui fait partie du trouble du spectre de l’autisme. Un diagnostic que j’ai eu parce qu’à l’école primaire, j’avais beaucoup de difficulté à m’intégrer ou à me faire des amis. »
Mardi midi, un jeune de 15 ans, Dominic Daguerre, qui vit aussi avec le trouble du spectre de l'autisme, a eu la surprise de se voir offrir une composition originale de Vincent: L’amour serait bienvenu. (Nouvelle fenêtre)
Fini les blagues, vous me faites très mal. J’ai un trouble stéréotypé et je ne peux rien changer, chantait-til sous un froid glacial à Timmins.
Dominic a lâché un awesome bien senti à la fin de la performance. Sa mère Christina était aussi visiblement émue par les paroles de la chanson.
« C’est très inspirant, il nous chante la réalité d’un enfant ou d’une personne autiste à un moment les gens qui nous entourent ne nous comprennent pas. »
Afin d’arriver à chanter devant un public, le parcours de Vincent a été rempli de petites victoires.