Vacances en mars à l’étranger? Voici des risques à considérer
Radio-Canada
Tranquillement, la planification de la traditionnelle semaine de relâche, prévue au début du mois de mars, approche. Si vous tenez absolument à vous prélasser sur la plage ou dans les cafés européens, un expert vous suggère de miser sur la planification pour éviter que votre voyage ne se transforme en cauchemar.
Martin Taller est un professeur au programme du tourisme et de voyage au Collège Algonquin. Il a été, auparavant, propriétaire d’une agence de voyages pendant 28 ans.
Selon lui, les industries du voyage et de l’hôtellerie ont commencé à réembaucher du personnel vers la fin de l’année 2021. Évidemment, l’arrivée du variant Omicron a quelque peu ralenti cet élan en raison des nouvelles restrictions sanitaires et de l’avis du gouvernement canadien d’éviter les voyages non essentiels.
Malgré tout, Statistique Canada a enregistré 742 417 arrivées de passagers aériens canadiens revenant de l'étranger en décembre.
Selon M. Taller, ce n'est pas nécessairement un mauvais moment pour voyager, les gens signalant que les plages et les hôtels peuvent être occupés à 30 ou 40 % de leur potentiel.
Avec des tarifs hors saison et des lieux touristiques quasiment déserts pendant encore six mois à un an, M. Taller concède qu'il est compréhensible que les voyageurs pensent qu'ils ne peuvent pas se priver plus longtemps. Par contre, avec la COVID-19, il y a beaucoup plus de logistiques à considérer.
Outre les problèmes reliés à la COVID-19, il peut s’avérer plus difficile de se déplacer une fois sur place, surtout si vous envisagez une destination européenne, explique Martin Taller.
Les attractions peuvent avoir des règles concernant le port du masque ou des heures d'ouverture réduites, il suggère donc de vérifier ce que vous pourrez faire à votre arrivée.
Si la plage semble être un pari raisonnablement sûr, M. Taller estime que le risque de rester coincé sur cette plage plus longtemps que prévu peut suffire à dissuader les gens de planifier un voyage.