Une vingtaine de chevreuils seront abattus à l’arc à Truro
Radio-Canada
La municipalité de Truro en Nouvelle-Écosse a embauché quatre tireurs à l’arc pour abattre une vingtaine de chevreuils qui, selon elle, sont devenus une nuisance.
Les autorités de la ville affirment que la population de cervidés est devenue ingérable. Ce sont 20 femelles qui seront visées par les flèches afin de réduire la reproduction.
Cette chasse municipale, qui pourrait prendre quelques semaines, est une première dans l’histoire canadienne.
Plusieurs citoyens se plaignaient des collisions de véhicules avec les chevreuils — une vingtaine par an — et de leurs jardins saccagés par les cervidés.
En octobre 2020, les résidents de Truro ont voté à 53 % en faveur de cette motion.
La résidente Rebecca Lapointe est l’une d’elle. Lorsqu’elle fait ses promenades d’une demi-heure avec son chien, elle affirme voir jusqu’à dix chevreuils chaque fois, même lors des journées les plus froides.
Je n’aime pas l’idée de tuer un chevreuil, mais ça fait des années que cela dure et la situation continue de s’aggraver, avance-t-elle. Les faons n’ont même jamais vécu en forêt. Je ne sais pas comment on peut mettre fin à ce problème, autrement que d’une manière drastique.
Selon le président de Nature Nouvelle-Écosse, Bob Bancroft, le problème ne sera pas résolu tant que les citoyens continueront à les nourrir.
Il ajoute que la municipalité devrait chercher à s’adapter, plutôt que de les abattre.