Une victime de violence policière dénonce l’absolution d'une ex-agente
Radio-Canada
Une femme blessée lors d’une intervention policière à Mississauga déplore le fait que l’ex-agente qui a tiré sur elle s’en tire avec 18 mois de probation.
Valerie Briffa, qui a démissionné de son poste de policière dans la région de Peel après cette affaire, avait plaidé coupable à une accusation d’usage négligent d’une arme à feu. Elle était toujours en probation lors de l’intervention policière en question.
Mme Briffa a reçu une absolution conditionnelle vendredi.
À la suite d’une enquête de l’Unité des enquêtes spéciales, elle avait été accusée de négligence criminelle ayant causé des blessures, de voies de fait armées et d’usage négligent d’une arme à feu.
Vendredi en cour, un procureur de la Couronne a déclaré que poursuivre Valerie Briffa pour négligence criminelle ayant causé des blessures et voies de fait armées ne servirait pas l’intérêt public.
Selon le juge Peter Fraser, Mme Briffa a exprimé avec honnêteté des remords. Le juge a aussi souligné que l’accusée avait fait beaucoup de travail au sein de la communauté avant de devenir policière.
Le 10 mai 2020, lors de la fête des Mères, les policiers avaient été appelés sur les lieux d’une dispute familiale par l'ex-partenaire de Chantelle Krupka. Celle-ci voulait voir son fils de 10 ans. Les deux parents avaient la garde partagée de l’enfant.
La situation a dégénéré. Mme Krupka a été atteinte d’une décharge de pistolet électrique, puis d’une balle qui lui a fracturé la hanche.
Je suis frustrée, en colère et même un peu sous le choc, a déclaré Mme Krupka après l’audience.