Une saison à succès, mais surtout en santé, pour la skieuse Valérie Grenier
Radio-Canada
Valérie Grenier dresse un bilan positif de sa plus récente saison sur le circuit de la Coupe du monde, qui s'est conclue la fin de semaine dernière, à Soldeu, en Andorre. La Franco-Ontarienne a pu ranger ses skis avec un sourire aux lèvres après avoir remporté le bronze en slalom géant pour boucler l'exercice 2022-2023.
C'était exactement comment je voulais terminer la saison. Après mon premier podium cette année, je voulais prouver que j'étais capable de le refaire et c'était mon but ultime cette journée-là, explique l'athlète de 26 ans.
« Quand j'ai traversé la ligne d'arrivée, j'étais extrêmement contente, c'était un beau sentiment. »
La skieuse du club du Mont-Tremblant a ainsi empoché sa deuxième médaille individuelle de la saison. Elle avait été la plus rapide au slalom géant de Kranjska Gora, en Slovénie, au mois de janvier, devenant la première Canadienne à réussir l'exploit en près de 50 ans.
Avec sa 3e position du week-end dernier, Valérie Grenier termine le calendrier au 7e échelon du classement de la Coupe du monde en slalom géant, un résultat qui lui permet de dire qu'elle est exactement là où elle espérait être en début de saison.
Un de mes objectifs, c'était d'être vraiment constante, d'être souvent dans le top 10, même top 7. C'est exactement ce que j'ai réussi à accomplir. J'étais vraiment fière, c'est une saison de rêve et je veux continuer sur cette lancée l'année prochaine, raconte-t-elle.
Au-delà de ses résultats sur les plus belles pentes de la planète, la skieuse de Saint-Isidore se réjouit surtout d'être demeurée en bonne santé du début à la fin du calendrier.
C'est que les dernières années ont été marquées par de nombreuses blessures. La plus vilaine d'entre elles est survenue en février 2019 : une quadruple fracture de la jambe droite. Une fracture aux côtes subie peu avant les Jeux olympiques de Pékin l'avait également freinée à son retour à la compétition.
L'année passée, finalement j'ai eu ma blessure dans le temps de Noël, fait que ça fait du bien de finalement avoir terminé une saison sans problèmes physiques. Je pouvais juste faire mes courses, attaquer à fond et rien ne me retenait, confie la Franco-Ontarienne.
