Une préparation atypique pour Mathis Larochelle avant les championnats du monde
Radio-Canada
Un Gatinois s’apprête à se mesurer aux meilleurs athlètes au monde en triathlon. Mathis Larochelle va représenter le Canada aux championnats du monde sprint et relais, dès vendredi, à Hambourg, en Allemagne.
Le jeune homme de 20 ans va compétitionner dans la catégorie des 20-24 ans en sprint et chez les 20-29 ans au relais. Ce sera une adaptation pour le jeune homme, habitué des courses élites.
Mon objectif était simplement de me qualifier. En ce qui a trait à la course, ce sera de faire le mieux que je peux. Je n’ai jamais compétitionné au niveau international alors ça va être une première expérience pour moi, lance le jeune athlète qui pratique la discipline depuis l'âge de 5 ans.
L’étudiant en droit à l’Université d’Ottawa vient de terminer une session universitaire en échange à Montpellier, en France. Cette expérience a un peu dérangé sa préparation en vue de ce grand événement.
C'est sûr que ça a affecté parce qu'on n'est plus sur les mêmes plateaux d'entraînement. J'ai quand même essayé de trouver une piscine et un gym pour m'entraîner, mais c'est sûr que la préparation est différente versus ce qu'on aurait pu faire au Québec, poursuit le jeune homme, abonné aux défis sportifs.
« [La compétition] sera une surprise considérant que le niveau d'entraînement a été beaucoup moins élevé. C'est sûr que ce sont les meilleurs de chaque pays, donc je m'attends quand même à ce que le niveau soit très relevé. »
En raison de son échange étudiant, Larochelle en sera à une première course d’envergure en 2023. Une situation qui est loin d’être idéale pour se mesurer aux meilleurs de la planète.
J’ai bien performé l’an dernier et j’ai fait d’autres disciplines. Commencer avec les championnats du monde, normalement, ce n’est pas recommandé, mais ça va être ça cette année, rigole Larochelle avec détachement.
Difficile, dans les circonstances, d'établir un objectif de temps ou de résultat pour Mathis Larochelle dans la compétition à venir. Il préfère se concentrer sur sa performance personnelle.
