Une coupe d’arbres qui continuent de faire réagir à Trois-Rivières
Radio-Canada
Les jours passent, mais la grogne ne s'estompe pas. La coupe d’arbres initiée dans les dernières semaines par la Ville de Trois-Rivières en bordure de la rivière Saint-Maurice continue de faire réagir. Une trentaine de citoyens ont partagé ce samedi leurs inquiétudes en ce qui a trait à la fragilisation des berges.
C’est le Trifluvien, Jocelyn Landry, qui a planté ces arbres en 2011. Des années après son geste, il continue son combat. C’est avec tristesse qu’il a vu le fruit de son travail disparaître peu à peu.
En 2015, on a élagué. En 2016, on a encore plus rasé, il restait juste des petits bouts [...], explique-t-il.
Certains manifestants pensent que le risque d'affaissement est bien réel si l'ont retire ces arbres puisque les racines permettent de retenir les sols.
La Ville a blâmé publiquement l’entrepreneur et qualifié son travaille de « bâclé », il y a quelques jours. Cependant, pour Jacques Rousseau, membre de la coalition citoyenne Terre précieuse, le maire de Trois-Rivières doit être imputable.
Le cabinet du maire prétend faire une différence entre ce qui relève de l’administration, puis ce qui relève du politique. Autrement dit, on s’en lave les mains [...], croit-il.
Certains élus étaient présents à la manifestation de samedi. Ceux-ci s'interrogent face à la rapidité avec laquelle la décision de procéder à ces coupes a été prise.
Qu’est-ce qu’on voit ici, c’est qu’il n’y a peut-être pas eu le contrôle ou la surveillance qu’il y aurait du avoir, a laissé tomber Richard W. Dober, conseiller du district Marie-de-l’Incarnation.
On doit se poser ces questions-là, sur ce que la ville fait, et on doit avoir des réponses, ajoute de son côté le conseiller du district de La Vérendrye, Dany Carpentier.